Acide alpha-lipoïque, l’antioxydant universel

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Présentation de l’acide alpha-lipoïque

L’acide alpha-lipoïque, plus connu sous le sigle ALA (Alpha Lipoique Acid), est un coenzyme complexe synthétisé naturellement par la plupart des organismes vivants à partir de la cystéine (acide alpha-aminé), dont fait partie l’Homme. Jusque-là aucune molécule naturelle ne surpasse son activité antioxydante, selon les diverses constatations scientifiques (1). Cet acide gras esssentiel joue un rôle important dans la lutte contre les effets néfastes des radicaux libres, qui sont produits durant le processus de respiration cellulaire au niveau des mitochondries. Grâce à ses propriétés hydrosoluble (soluble dans l’eau) et liposoluble (soluble dans l’huile), il peut non seulement agir dans des milieux différents, et atteindre facilement ses cibles, mais en plus est capable de neutraliser un grand nombre de radicaux libres.

Les 2 formes d’acide alpha-lipoïque : R et S

Outre son activité antioxydante, l’acide alpha-lipoïque présente aussi cette faculté unique de détoxifier l’organisme des métaux lourds et toxiques, tels que le mercure, le cadmium et l’arsenic. Certains pays, comme l’Allemagne par exemple, l’ont même utilisé auparavant comme remède en cas d’empoisonnement aux champignons.

Une autre particularité de cette molécule, souvent mise en avant par les chercheurs, est sa capacité de recycler partiellement d’autres antioxydants et de décupler leurs effets. Comme il a été mentionné au départ, il s’agit des vitamines C et E, de la coenzyme Q10 et du gluthation. Grâce à cette propriété, l’acide alpha-lipoïque peut donc servir à remplacer temporairement ces dits antioxydants, en cas d’éventuelle carence. Un organisme en bonne santé produit de l’ALA normalement, bien que ce soit à des quantités infimes. Cette molécule intervient dans différents processus biologiques, tels que la production d’énergie, essentielle pour le bon fonctionnement du corps.

Il est cependant des cas où le niveau de cet acide soufré diminue considérablement, notamment en cas de cirrhose hépatique, de maladie cardiaque ou encore de diabète. Lors d’un tel problème de santé, l’apport en ALA fourni par les aliments consommés au quotidien ne suffit plus pour combler les déficits. Rappelons tout d’abord que ce sont surtout les produits d’origine animale qui nous permettent d’en bénéficier, tels que la viande rouge et les abats. Certains légumes verts, notamment les épinards, le brocoli, les pommes de terre et le chou de Bruxelle, en procurent également, mais à des quantités souvent insuffisantes, ne permettant pas d’obtenir des effets thérapeutiques.

Le recours aux compléments alimentaires est de mise pour profiter réellement des qualités antioxydantes de cette molécule naturelle. Une seule gélule fournit environ 200 à 600 mg d’acide alpha-lipoïque, selon la marque ; soit 1 000 fois plus élevés que la dose apportée par un régime alimentaire sain et équilibré. Or, à moins de 200 mg par jour, cet antioxydant ne pourrait pas agir efficacement au niveau de ses cibles. (2)

Du point de vue historique, l’acide alpha-lipoïque fut découvert dans le courant des années 30. Au départ, ce coenzyme a été considéré comme une vitamine ; mais quand les scientifiques se sont rendus compte que l’organisme est capable d’en synthétiser, cette qualification lui a été retirée. Cet acide soufré ne sera baptisé de ce nom qu’en 1957. Il est connu sous d’autres dénominations scientifiques, telles qu’acide lipoïque, acide thioctique, acide lipodomique ou encore acide dihydrolipoïque.

Formes disponibles sur le marché

Il est important de savoir que l’acide alpha-lipoïque se décline en deux formats, dont :

– la forme R, naturelle. Ce premier format est un mélange d’énantiomères, autrement dits des espèces chimiques, qui sont images l’une de l’autre dans un miroir et qui ne sont pas superposables. L’énantiomère R+ , plus connu sous le terme R-acide lipoïque , est la forme naturellement disponible dans les organismes vivants et qui est plus facile à absorber.
– la forme S, synthétique. Ce second format est issu d’un procédé de synthèse chimique de l’acide lipoïque racémique (mélange équimoléculaire de deux énantiomères). Notons au passage qu’il existe deux façons de synthétiser un énantiomère, soit par synthèse asymétrique, soit par dédoublement d’un mélange racémique. L’ énantiomère S-, appelé aussi acide S-lipoïque est obtenu à partir de ce second procédé. Ce format demeure, cependant, moins actif.

Propriétés médicales prouvées scientifiquement

Les observations scientifiques menées sur l’acide alpha-lipoïque sont innombrables, depuis ses premières découvertes. La plupart d’entre elles ont surtout mis en évidence ses potentialités antioxydantes. D’autres bienfaits intéressants pour la santé humaine ont été également dévoilés, dont certains surpassent même les simples propriétés d’un antioxydant. En voici quelques-unes d’entre elles.

Les chercheurs ont découvert chez l’acide alpha-lipoïque la qualité unique de contrôler le diabète, un trouble métabolique qui touche une part importante de la population mondiale actuellement. Lors de cette étude publiée en 2015, les scientifiques ont parlé de l’effet du diabète et de la résistance à l’insuline sur le développement des maladies cardiovasculaires et des troubles nerveux. Les activités des espèces réactives de l’oxygène (ROS) et de l’azote (RNS) jouent un rôle central dans la propagation de ces maladies. Il est connu, en effet, que le diabète peut entrainer des dysfonctionnements de l’oxyde nitrique synthase endothéliale (eNOS), une enzyme responsable de la production de monoxyde d’azote (ou oxyde nitrique abrégé NO). Or, lorsque son activité est perturbée, la production de NO devient excessive et incontrôlée ; ce qui conduit à l’apoptose des cellules, au dommage de l’ADN et au développement des différentes maladies dégénératives. Antioxydant puissant, l’acide alpha-lipoïque peut, cependant, agir à la manière des insulino-mimétiques (Glucose disposal agents), en gérant la glycémie et neutralisant par la même occasion les facteurs de risque de contracter ces complications du diabète. (3)

Auprès de quelques pays du globe, tels que l’Allemagne par exemple, cette substance est prescrite sur ordonnance dans le cadre d’un traitement de neuropathie diabétique. Une méta-analyse datant de 2004 a fait une récapitulation des essais cliniques qui ont prouvé son efficacité à contrôler cette complication du diabète (4). Un effectif de 1 258 sujets a été testé en tout. Ces expériences scientifiques ont, cependant, souligné que l’acide alpha-lipoïque est largement plus efficace lorsqu’il est administré par voie intraveineuse. La voie orale semble, cependant, moins efficace selon les constatations. L’acide alpha-lipoïque, pris sous cette forme, peut agir au niveau de ses cibles, mais de façon plus limitée. Une dose trop importante engendre, pourtant, des effets indésirables tels que nausées et vomissements. L’une des dernières études sur le dosage de cet acide gras a émis la conclusion suivante qu’une dose journalière de 600 mg est amplement suffisante pour atténuer les symptômes de la neuropathie diabétique, sans risque d’effets secondaires. (5)

Testé chez les sujets souffrant de diabète de type 2, l’acide alpha-lipoïque, en plus de soulager les symptômes de la neuropathie diabétique, a également favorisé la circulation sanguine périphérique et réduit en même temps la résistance à l’insuline. Les scientifiques ont conclu que cette substance est bien plus qu’un simple traitement d’appui contre le diabète. Son efficacité est optimisée lors d’une administration par voie intraveineuse, d’après aussi ces observations scientifiques. (6)(7)

Toujours chez les sujets diabétiques, l’acide alpha-lipoïque est connu scientifiquement capable de préserver l’intégrité structurelle et fonctionnelle des globules rouges en réduisant les effets occasionnés par les perturbations de la O-GlcNAcylation des protéines (ou O-N-acétylglucosaminylation qui correspond à l’ajout de N-Acétylglucosamine sur le groupement hydroxyle d’une thréonine ou d’une sérine de l’axe peptidique des protéines) et de la réaction Redox (réaction d’oxydo-réduction). Dans cette étude scientifique, l’acide alpha-lipoïque d’une dose de 10 mg/kg a été administré chez des rats soumis à du Streptozotocine de 40 mg/kg par voie intrapéritonéale pendant 5 semaines. Cette substance chimique est particulièrement toxique vis-à-vis des cellules bêta du pancréas, chargées de la production d’insuline. Selon les résultats, l’acide alpha-lipoïque a assuré un rôle protecteur vis-à-vis des globules rouges, et une fonction de protection contre les complications du diabète engendrées par le stress oxydatif. Des réductions significatives des taux de glycémie et de tryglycérides sanguins ont été, par ailleurs, remarquées. (8)

Une étude de 2011 a révélé les vertus cardioprotectrices de l’acide alpha-lipoïque lorsqu’il est combiné avec une certaine dose de mélatonine. Le test a été mené sur des rats albinos de sexe femelles exposés à du cadmium d’une teneur de 5.12 mg/kg pendant 15 jours. Une telle exposition a entrainé chez la plupart des sujets d’importantes lésions au niveau de leurs tissus cardiaques, et favorisé la peroxydation lipidique. La co-administration d’acide alpha-lipoïque de 25 mg/kg et de mélatonine de 10 mg/kg a permis de protéger efficacement les tissus cardiaques contre les lésions oxydatives induites par le cadmium. (9)

L’observation scientifique ci-après a démontré l’effet gastro-protecteur de l’acide alpha-lipoïque, toujours grâce à sa propriété antioxydante. Cet acide gras essentiel a été administré chez des sujets présentant des lésions au niveau du tissu gastrique induites par la prise d’Indométacine (anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe indolique recommandé dans le traitement de l’arthrite) sur le long terme. Les différentes doses d’ALA (50, 75, 100, 150, 200 et 300 mg/kg) ont réduit considérablement l’indice d’ulcère avec un taux d’inhibition de 88.2 % à 96.1 % chez tous les sujets testés. L’acide alpha-lipoïque a également boosté les activités de la superoxyde dismutase (SOD, une enzyme ayant un rôle non négligeable dans le système de défense contre les radicaux libres) et de la gluthation S-transférase (GST, isoenzyme jouant un rôle majeur dans la neutralisation des carcinogènes), qui ont connu une importante baisse au niveau des tissus endommagés. (10)

Une autre qualité de l’acide alpha-lipoïque à ne pas omettre est sa faculté de protéger également les testicules des dommages liés au stress oxydatif ou à la prise de certaines substances médicamenteuses sur une longue période. Les rats soumis à l’expérience ont reçu du cyclophosphamide pendant une certaine durée ; ce qui a entrainé d’importantes lésions au niveau des tissus de cet organe. Les individus testés ont été départagés en trois groupes, ayant administré respectivement les doses suivantes : 15 mg/kg de cyclophosphamide une fois par semaine pendant 10 semaines par voie orale, 35 mg/kg une fois par semaine également, mais par voie intrapéritonéale, et la même dose mais cette fois-ci avec de l’acide alpha-lipoïque en traitement préventif, 24 heures avant la première injection. Résultat, la toxicité testiculaire, évaluée par la baisse des activités enzymatiques de la lactate déshydrogénase et du glucose-6-phosphate déshydrogénase, a été inversée chez les sujets ayant pris de l’acide alpha-lipoïque. Chez les deux premiers groupes, un niveau élevé de malondialdéhyde (composé naturellement présent dans les tissus, où il y a manifestation du stress oxydatif) a été noté. (11)

Précautions et mode d’emploi

La prise d’acide alpha-lipoïque en complément à l’alimentation ne présente aucune intéraction connue avec d’autres suppléments ou médicaments. Cependant, il reste prudent de le prendre au moins deux heures avant l’administration d’antiacides. Cet acide gras est, en effet, doté d’un effet chélateur en piégant ces molécules. (12)

Les patients diabétiques, qui envisagent de prendre ce supplément alimentaire, doivent signaler leur médecin traitant afin que ce dernier puisse établir la posologie adéquate pour leurs médicaments hypoglycémiants. L’acide alpha-lipoïque, comme il a été mentionné précédemment dans les diverses expériences, possède le pouvoir de réduire la résistance à l’insuline. Une surveillance régulière du taux de glycémie est donc de mise.

La dose moyenne admise et sans effet secondaire sur la santé, selon les diverses expériences scientifiques, est de 600 mg par jour. Au-delà de cette quantité, l’acide alpha-lipoïque peut occasionner certains gênes chez les sujets sensibles. Les effets secondaires les plus fréquemment rencontrés sont les maux de tête, nausées, vomissements et éruptions cutanées. Pour un traitement de longue durée, il faut prévoir un contrôle régulier du taux de fer, car l’ALA piège également ce métal.

Références :

(1) Petersen Shay K, Moreau RF, Smith EJ, Smith AR, Hagen TM. Alpha-lipoic acid as a dietary supplement: Molecular mechanisms and therapeutic potential, Biochim Biphys Acta 2009;1790:1149-60.
(2) Goraca A, Huk-Kolega H, Piechota A, Kleniewska P, Ciejka E, Skibska B. Lipoic acid – biological activity and therapeutic potential, Pharmacol Rep 2011;63:849-858.
(3) Rochette, Ghibu, Muresan, Vergely. Alpha-lipoic acid: molecular mechanisms and therapeutic potential in diabetes. Can J Physiol Pharmacol. 2015 Dec; 93(12):1021-7. doi: 10.1139/cjpp-2014-0353. Epub 2015 Sep 25.
(4) Ziegler D, Nowak H, et al.Treatment of symptomatic diabetic polyneuropathy with the antioxidant alpha-lipoic acid: a meta-analysis. Diabet Med. 2004 Feb; 21(2):114-21.
(5) Ziegler D, Ametov A, Barinov A, Dyck PJ, Gurieva I, Low PA, Munzel U, Yakhno N, Raz I, Novosadova M, Maus J, Samigullin R. Oral treatment with alpha-lipoic acid improves symptomatic diabetic polyneuropathy: the SYDNEY 2 trial. Diabetes Care. 2006 Nov; 29(11):2365-70.
(6) Xiang GD, Sun HL, Zhao LS, Hou J, Yue L, Xu L. The antioxidant alpha-lipoic acid improves endothelial dysfunction induced by acute hyperglycaemia during OGTT in impaired glucose tolerance. Clin Endocrinol(Oxf). 2008 May; 68(5):716-23. Epub 2007 Dec 7.
(7) Jacob S, Ruus P, et al. Oral administration of RAC-alpha-lipoic acid modulates insulin sensitivity in patients with type-2 diabetes mellitus:a placebo-controlled pilot trial.Free Radic Biol Med, 1999 Aug; 27(3-4):309-314.
(8) Mirjana M, Jelena A, Aleksandra U, Svetlana D, Nevena G, Jelena M, Goran P, Melita V. Alpha-lipoic acid preserves the structural and functional integrity of red blood cells by adjusting the redoxdisturbance and decreasing O-GlcNAc modifications of antioxidant enzymes and heat shock proteins in diabetic rats. Eur J Nutr. 2012 Dec;51(8):975-86. doi: 10.1007/s00394-011-0275-3. Epub 2011 Nov 18.
(9) Mukherjee R, Banerjee S, Joshi N, Singh PK, Baxi D, Ramachandran AV. A combination of melatonin and alpha lipoic acid has greater cardioprotective effect than either of them singly against cadmium-induced oxidative damage. Cardiovasc Toxicol. 2011 Mar;11(1):78-88.
(10) Kaplan KA, Odabasoglu F, Halici Z, Halici M, Cadirci E, Atalay F, Aydin O, Cakir A. Alpha-lipoic acid protects against indomethacin-induced gastric oxidative toxicity by modulating antioxidant system. J Food Sci. 2012 Nov;77(11):H224-30. doi: 10.1111/j.1750-3841.2012.02920.x. Epub 2012 Oct 11.
(11) Selvakumar E, Prahalathan C, Mythili Y, Varalakshmi P. Protective effect of DL-alpha-lipoic acid in cyclophosphamide induced oxidative injury in rat testis. Reprod Toxicol. 2004 Dec;19(2):163-7.
(12) Halat KM, Dennehy CE. Botanicals and dietary supplements in diabetic peripheral neuropathy. J Am Board Fam Pract. 2003 Jan-Feb; 16(1):47-57.